Poèmes
___________Mon Amour la Mort_________________________
Je ne reviendrai plus au pays de ton corps
Que ton esprit avait jadis ouvert pour moi
En la profonde forêt la sombre fleur
Abreuvait mon coeur par son succulent nectar
Mon pik dressé dans les collines enchanteresses
Jouait au va et vient sa mélodie d'accords
Mais par dela la plaine ombilical je voie
Des lourds nuages de tempêtes scinder nos coeurs
La pluie ramenant les pleures laissant apart
La femme et l'homme combattant de la détresse
Comme tu m'as exilé à jamais de ton corps
Le secret de la mort dans l'ombre de mes pas
Cherche à exprimer l'inutilité des peurs
Des attaches de nos coeurs à briser sans retard
Pour renaître épuré libre sans forteresse
L'illusion du temps
(chanson1)
Une lueur dans la
nuit Un silence dans le bruit Un
sourire dans l'éffroi Une chaleur dans le
froid
Le
blanc et le noir illusoire miroir
A
l'endroit des autres murs L'horizon murmure Il pleure les déchirures Les morsures sans excuses
La charge des
souillures de votre nature
Un dieu dans le
diable La paix dans les armes Une flamme dans une larme Les
hommes dans les femmes
Le
bien et le mal animal mental
D'une plante florissante Exprimer les
essences Dans une eau
frémissante Faire monter la semence
Réveille mes sens
et l'audience de l'existence
Chaque innocent possède sa ruse Voit la muse nous amuse Cornemuse triple buses Excuse le temps il s'use
Oublie le temps il
s'use, lui seul panse mes blessures
La complainte des Gnomes
1.Comment donc avancer dans vos mondes figés Qui voudrais t'arrêter encore te faire payer L'erreur de tes aînés sur toi veux perdurer Mais ne voient-ils pas l'astre du jour C'est de lui que vient tout notre amour Lui qui m'enseignera sans détour |
2.J'aimerai pouvoir vous respecter |
3.Comment donc respirer dans vos mondes saturés |
Comment donc exister dans vos mondes estropiés De l'amour que vous avez violez Mais la terre reste mon amie intime Et je vois que tu nous sous-estimes |
Zephira
N'attend plus et déserte Les êtres du paraître Les traîtres en guise de maîtres apprendront a te mettre Les chaînes de leur non être Possède tout sauf la quête De dame bienveillance |
Combien de saisons Vivez vous en déraison Sous le bruit des camions Et du marteau piston Laissez moi le silence Rempart de l'absence Contre la présence du manque |
Suffirait il de si peu Pour s'en aller joyeux Des jours heureux ou vous étiez 2 Il y a longtemps je t'aimai Mais l'orage de l'oubli se déchaînes en ma nuit |
Et depuis mon exil je recherche le mobile Qui me raccroche au fil sans les motifs futiles Et je combat les repères des profiteurs de misères Car je vis dans la nouvelle èr |
Lamalpière
1-Merci ô grand souffle de chasser le souffre Il n'apparaît plus normalement dans leur spatio Et leur chaînes traînent au tréfond de sombres caniveau Crois tu vouloir être absorbé dans ses couloirs désordonnés Sans jamais plus revoir ton afrikana Ô ma loaï connaît la faille L'épouvantail vaille sur la ripaille l'épouvantail vaille |
2-Merci ô grand souffle |
3-Quand se lèveront
sur nous l'écho changeant |